Diego Bustamante - Peintre / Sculpteur
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Lorsque Diego Bustamante se retrouve nez à nez avec la reproduction du tableau La Trahison des images, à savoir le fameux Ceci n'est pas une pipe de Magritte, il tombe subitement fou amoureux de l'art. Les questions que suscite cette oeuvre quant au statut de l'image, de la peinture et de le représentation, l'interpellent et le fascinent. Depuis, il ne cesse d'aller à la rencontre de nouvelles oeuvres dans les musées, les galeries et autres espaces culturels afin de dialoguer avec elles, se poser de nouvelles interrogations et admirer de nouvelles techniques. L'art est devenu pour Diego une source illimitée de connaissance et un moyen démocratique d'émancipation, à la fois manuel et intellectuel. En somme, pour cet artiste, l'art n'est ni plus ni moins que le plus grand espace de liberté.
PEINTURES
Certes, influencé par l'arte povera, en passant par le nouveau réalisme, la peinture abstraite ou encore l'art contemporain, ce n'est pas pour autant que Diego se sert des oeuvres de ces courants pour trouver l'inspiration. En effet, l'inspiration est une idée qui n'existe pas dans sa conception de l'activité artistique. N'existent que les matériaux tangibles qu'il transforme quand l'envie lui vient. L'inspiration lui semble être quelque chose d'extérieur, un peu vaporeux, tandis que sa pratique se base sur ce qu'il voit, sur ce qu'il touche. Comme le disait César, " ce sont mes mains qui font travailler mon cerveau ".
SCULPTURES
Le désir de construire le volume est le leitmotiv qui guide la pratique de la sculpture de notre artiste. À l'inverse de son approche de la peinture, lorsqu'il sculpte, Diego n'a aucune limite dans le choix des matériaux. Il ne s'interdit rien et se concentre à la fois sur l'impact visuel de l'objet final, le procédé et l'idée projetée à la base. Ses seuls critères sont la disponibilité et la qualité plastique et physique des matériaux. Certes, ceux-ci ne sont ni nobles, ni onéreux, mais ils n'en sont pas pour autant dénués d'intérêt artistique. En effet, on regarde aujourd'hui un rouleau de ruban adhésif ou une boîte de vis avec très peu d'intérêt alors que ce sont des objets techniquement très complexes, qu'un humain seul ne pourrait fabriquer. C'est entre autre sur ce point que Diego veut attirer notre attention à travers ses gestes et ses interventions dans l'espace.
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